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| author | dawnoner |
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| title | "Musée Robert Tatin (Photographie infrarouge)" |
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Bonjour la Ruche,
Depuis une dizaine d'année, je passais devant un panneau sur l'autoroute A81 indiquant le Musée Robert Tatin. Le visuel m'a toujours intrigué et je promis de m'y rendre un jour. Et puis les années ont passé...
Depuis que je vis en Bretagne, je n'avais pas pu concrétiser cette visite. Soit par manque de soleil (pour la photographie infrarouge), soit par manque de motivation. Cette année, lors d'un retour de Paris en voiture au printemps, le soleil brillait et je me suis dit que cette fois l'occasion était trop belle. Surtout qu'en pleine semaine, j'avais bon espoir que le site soit quasiment désert 🤞
Tout au long de sa vie, Robert Tatin (1902-1983) a accumulé expériences et connaissances qui font de lui un artiste bâtisseur à la créativité exceptionnelle.
Très jeune, il suit un apprentissage de peintre décorateur puis de charpentier au trait avant d’être adopté par les Compagnons charpentiers du Devoir de Liberté de la ville de Tours en 1933. À la tête de son entreprise en bâtiment à Laval dès 1930, il mène une carrière florissante et poursuit des activités d’artiste amateur et éclairé.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, installé à Paris, il participe activement à la reconstruction de la vie culturelle de la capitale en compagnie de Jacques Prévert, André Breton ou Jean Dubuffet.
Au cours de l’été 1950, il embarque pour une traversée de l’Amérique du Sud qu’il explore jusqu’aux terres australes pendant cinq ans. Au Brésil, il poursuit avec des scientifiques ses recherches dans le domaine de la céramique. Le premier prix à la biennale de São Paulo en 1951 lui offre une notoriété internationale. C’est également à Belo Horizonte avec les préparatifs de la construction de Brasilia que Robert Tatin découvre la souplesse des voiles de ciment. Du Brésil à la Terre de Feu, il fréquente aussi bien les salons intellectuels et fortunés des grandes capitales en plein développement que l’exubérance populaire des favelas.
De retour en France en 1955, il s’installe quelques années sur la côte d’Azur et renoue avec les milieux artistiques de l’époque.
En 1962, à l’âge de soixante ans, il revient définitivement en Mayenne, à Cossé-le-Vivien, où il érige la plus spectaculaire de ses œuvres. Pendant un peu plus de vingt ans, tout en poursuivant sa carrière de peintre, il modèle autour de sa maison une sculpture polychrome monumentale en harmonie avec le paysage qui l’accueille.
Souvent associé à l’art naïf, au surréalisme ou à l’art brut, Robert Tatin a toujours refusé d’appartenir à un mouvement artistique et a conservé sa liberté créatrice tout au long de sa vie, gardant de sa formation le goût et le savoir-faire des artistes du passé mais s’imprégnant également des grands bouleversements du siècle qu’il a traversé.
Loin d’être un artiste isolé, il demeure inclassable et reste, jusqu’à son dernier jour en 1983, un acteur de la création de son époque, associant une esthétique résolument moderne à une pensée tournée vers l’avenir.
Âgé de 60 ans, artiste reconnu aussi bien comme peintre que céramiste, Robert Tatin imagine et entreprend la réalisation d’une œuvre sculptée monumentale, construite autour de sa maison de Cossé-le-Vivien.
Il met à profit l’expérience partagée avec les bâtisseurs de Brasilia et les découvertes techniques sur le mortier de ciment armé pour modeler en 21 ans une « archisculpture » unique et spectaculaire, conçue à partir de nombreux plans et dessins. Cette œuvre onirique propose au visiteur un voyage intérieur, foisonnant de références à des civilisations lointaines. Chacun peut y trouver un écho à sa propre culture et participer ainsi à l’histoire de l’humanité. Protégée au titre des monuments historiques depuis janvier 2022, cette œuvre onirique propose au visiteur un voyage intérieur, foisonnant de références à des civilisations lointaines. Chacun peut y trouver un écho à sa propre culture et participer ainsi à l’histoire de l’humanité.
Ceci est une vue du Dragon : symbole de la civilisation orientale, il est le gardien du musée et de la connaissance.
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Hello Hive world,
For about ten years, I passed in front of a sign on the A81 motorway indicating the Robert Tatin Museum. The visual has always intrigued me and I promised myself to go there one day. And then the years passed...
Since I live in Brittany, I had not been able to make this visit a reality. Either for lack of sun (for infrared photography) or for lack of motivation. This year, during a return from a journey Paris by car during spring, the sun was shining and I said to myself that this time the opportunity was too good. Especially in the middle of the week, I was hopeing that the site would be almost desert 🤞
Throughout his life, Robert Tatin (1902-1983) accumulated experiences and knowledge that made him an artist builder with exceptional creativity.
At a very young age, he was apprenticed as a painter and decorator and then as a line carpenter before being adopted by the Compagnons du Devoir de Liberté of the city of Tours in 1933. At the head of his building company in Laval from 1930, he leads a flourishing career and pursues activities as an amateur and enlightened artist.
After the Second World War, settled in Paris, he actively participated in the reconstruction of the cultural life of the capital in the company of Jacques Prévert, André Breton or Jean Dubuffet.
During the summer of 1950, he embarked on a crossing of South America, which he explored as far as the southern lands for five years. In Brazil, he continues his research in the field of ceramics with scientists. The first prize at the São Paulo Biennial in 1951 gave him international notoriety. It was also in Belo Horizonte with the preparations for the construction of Brasilia that Robert Tatin discovered the flexibility of cement veils. From Brazil to Tierra del Fuego, he frequented both the intellectual and wealthy salons of the large capitals in full development as well as the popular exuberance of the favelas.
Back in France in 1955, he settled for a few years on the Côte d'Azur and reconnected with the artistic circles of the time.
In 1962, at the age of sixty, he returned definitively to Mayenne, to Cossé-le-Vivien, where he erected the most spectacular of his works. For a little over twenty years, while pursuing his career as a painter, he modeled around his house a monumental polychrome sculpture in harmony with the landscape that welcomes it.
Often associated with naive art, surrealism or art brut, Robert Tatin has always refused to belong to an artistic movement and has retained his creative freedom throughout his life, keeping from his training the taste and know-how of artists of the past but also soaking up the great upheavals of the century it has gone through.
Far from being an isolated artist, he remained unclassifiable and remained, until his last day in 1983, an actor in the creation of his time, combining a resolutely modern aesthetic with a thought turned towards the future.
Aged 60, an artist recognized both as a painter and a ceramist, Robert Tatin imagines and starts the creation of a monumental sculpted work, built around his house in Cossé-le-Vivien.
He took advantage of the experience shared with the builders of Brasilia and the technical discoveries on reinforced cement mortar to model in 21 years a unique and spectacular "archisculpture", conceived from numerous plans and drawings. This dreamlike work offers the visitor an inner journey, teeming with references to distant civilizations. Everyone can find an echo of their own culture and thus participate in the history of humanity. Protected as historical monuments since January 2022, this dreamlike work offers the visitor an inner journey, teeming with references to distant civilizations. Everyone can find an echo of their own culture and thus participate in the history of humanity.
This is a view of the Dragon: symbol of oriental civilization, he is the guardian of the museum and of knowledge.
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<center>1/250s 41mm f/6.3 100 ISO</center>
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Prise de vue infrarouge créée en temps réel, capturée par l'appareil photo lors d'une seule et unique exposition photographique.
Pas de calques / pas de Photoshop / pas d'édition sauf des ajustements mineurs et l'ajout de mon logo.
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Infrared shot created in real time, captured to the camera in one single photographic frame.
No layers /no Photoshop / no editing exept minor adjustments and addition of my logo.
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Equipement :
Appareil Canon EOS 6D Full Spectrum
Objectif Canon EF 24-105mm f/4L IS USM
Filtre Hoya 25A (590nm)
Mai 2022
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Specs :
Canon EOS 6D Full Spectrum body
Canon EF 24-105mm f/4L IS USM lens
Hoya 25A filter (590nm)
May 2022
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